Le verdict est tombé : votre logement a un mauvais diagnostic de performance énergétique. Si vous envisagez de le mettre en location ou de le vendre à un prix acceptable, il n’y a pas 50 solutions. Il faut améliorer son DPE.

La solution la plus simple pour améliorer son DPE est encore d’engager des travaux de rénovation énergétique. A ce titre, si votre bien est en Ile de France, nous pouvons vous mettre en relation avec notre artisan spécialisé dans l’éradication de mauvais DPE. Vous pouvez nous laisser vos coordonnées ici.

Vous cherchez à rénover un bien mais ne savez pas à qui vous adresser ailleurs en France ? Le programme Mon Accompagnateur Rénov’ (MAR), sponsorisé par l’Etat, vous permet d’accéder à des techniciens certifiés qui vous aideront à identifier, planifier et contrôler les travaux de rénovation effectués. C’est aussi un passage obligé pour recevoir des subventions (Ma Prime Rénov’). Mon Accompagnateur Rénov’ a un prix, mais c’est à notre avis le prix de la sérénité !

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Sommaire de l’article :

Un mauvais DPE rend-il des travaux obligatoires ?
Comment améliorer son DPE sans faire de travaux ?
Quels travaux pour améliorer son DPE ?
Quelle est la façon la plus simple d’améliorer son DPE ?

Un mauvais DPE rend-il les travaux obligatoires ?

Dans les faits, non. Il n’est pas obligatoire de faire des travaux si on a un mauvais diagnostic de performance énergétique. Mais vous vous en doutez bien : si vous ne faites pas de travaux, il va être difficile d’améliorer votre DPE, et améliorer un mauvais DPE est obligatoire ou conseillé dans certains cas.

Avoir un mauvais DPE n’est pas forcément grave dans 3 cas :

Vous habitez dans le logement qui a un mauvais DPE. C’est vous qui subissez sa médiocrité énergétique. Gardez néanmoins en tête qu’améliorer sa note au diagnostic de performance énergétique signifie améliorer le confort de son logement et réduire fortement ses factures d’électricité ou de gaz. Ce n’est pas négligeable !
Vous ne prévoyez pas de le mettre en vente. Un mauvais DPE a tendance à beaucoup faire baisser le prix de vente. En effet, l’acquéreur anticipe qu’il aura des travaux à faire dans le logement pour améliorer son confort ou être autorisé à le louer.
Vous ne prévoyez pas de le mettre en location. La loi prévoit une interdiction progressive (de 2022 à 2034) de la mise en location des logements les plus énergivores.

Par conséquent, même si un mauvais DPE ne rend pas les travaux obligatoires, cela vaut le coup de se poser la question. Est-ce que je ne vais pas gagner en confort de vie si je n’isole pas mieux mes fenêtres (courants d’air, bruit, température, etc.) ? Même si les travaux me coûtent quelques milliers d’euros, est-ce que je ne vais pas faire des économies à terme si je réduis mes factures d’énergie par deux ?

Le rappel d’Anéva : Il ne sera plus possible de mettre en location un logement classé G d’ici 2025 et classé F d’ici 2028. Par conséquent, ces biens ont déjà perdu de la valeur sur le marché de l’immobilier. Améliorer un mauvais DPE est donc obligatoire si vous cherchez à louer le logement concerné, et fortement recommandé si vous souhaitez le vendre à un prix correct.

Comment améliorer son DPE sans faire de travaux ?

Il existe peut-être une solution pour améliorer DPE sans faire de travaux.

Soyons pragmatiques : la méthode de calcul du DPE laisse encore beaucoup de place à l’interprétation du diagnostiqueur. Par conséquent, pourquoi ne pas espérer améliorer son DPE en sollicitant un nouveau diagnostic ?

C’est d’autant plus pertinent si vous n’étiez pas présent lors du précédent passage. Pendant la visite, le technicien va inspecter minutieusement les caractéristiques énergétiques du logement. Dans certains cas, l’inspection se résume à un rapide coup d’œil !

Sur place, le diagnostiqueur DPE va :

faire une description des équipements de production de chaleur, d’eau chaude sanitaire (ECS), de ventilation et de climatisation, mais aussi d’éclairage.
préciser les caractéristiques de l’enveloppe isolante du bâtiment : les murs, les planchers, les plafonds, les baies vitrées, les portes, les combles, les ponts thermiques, etc.
apprécier les caractéristiques du logement : localisation, altitude, orientation, année de construction, hauteur sous plafond, type de bâtiment, etc.

Si vous n’accompagnez pas le diagnostiqueur lors de sa collecte d’information, il y a fort à parier qu’il passe à côté d’éléments importants. Ainsi, il faut pouvoir le prévenir lorsqu’il y a eu des travaux de rénovation, facture à l’appui, si possible. Si vous ne lui dites pas, comment le diagnostiqueur peut-il deviner que vous avez amélioré l’isolation de vos murs ?

Par ailleurs, pensez à vous munir de vos factures énergétiques de ces 3 dernières années (notamment si vous êtes économe en chauffage). Le diagnostiqueur pourra s’en servir pour ajuster son verdict.

Le commentaire d’Anthony : C’est clair, cela coûte un peu d’argent de refaire un diagnostic (entre 100 et 300 €, selon la taille de votre logement). Mais comparé au manque à gagner si votre bien ne peut plus être loué ou s’il est mal vendu… Si vous pensez que votre bien a été mésestimé par un premier diagnostiqueur, n’hésitez pas à en solliciter un second pour améliorer votre DPE. Nous avons listé ceux qui nous semblent être les meilleurs ici.

Quels travaux pour améliorer son DPE ?

Mettons les choses au clair tout de suite : si votre logement est noté E, F ou G, il vous sera impossible d’obtenir un DPE A sans raser et reconstruire. Pour certaines passoires énergétiques (DPE F ou DPE G), vous pourrez viser un DPE D. Bonne nouvelle, c’est suffisant pour mettre en location aux yeux de la réglementation.

Quelques pistes pour améliorer son DPE

Changer le système de chauffage

Deux options intéressantes : installer une chaudière à haute efficacité énergétique ou une pompe à chaleur.

Les chaudières à haute efficacité sont conçues pour maximiser l’utilisation de l’énergie en récupérant la chaleur produite lors de la combustion et en la réutilisant pour chauffer l’eau de chauffage. Elles sont également équipées d’un système de régulation qui permet de contrôler la température de l’eau de chauffage, de sorte que la chaudière ne fonctionne pas plus longtemps que nécessaire.

Le must reste quand même la pompe à chaleur. C’est un système de chauffage et de climatisation qui fonctionne en transférant la chaleur d’un endroit à un autre, plutôt que de produire de la chaleur à partir d’une source d’énergie externe. Beaucoup plus économe, beaucoup plus efficace, mais aussi… beaucoup plus chère à l’achat et à l’installation.

Isoler les combles et les murs

Pour isoler les combles et les murs, vous pouvez utiliser de la laine minérale, de la laine de verre, de la laine de roche, de la ouate de cellulose ou du polystyrène extrudé. Pour les combles, il faut installer des panneaux d’isolation entre les solives ou répandre des flocons d’isolant dans les combles. Il est aussi recommandé de sceller les fuites d’air autour des trappes d’accès et des conduits de ventilation. Pour les murs, un isolant injecté dans la cavité murale peut faire l’affaire. Généralement, on cherchera plutôt à installer des panneaux isolants. Attention à ne pas endommager les murs, ce qui pourrait causer des problèmes d’humidité.

Le commentaire d’Anthony : L’isolation est un sujet sérieux… et pas toujours très rentable ! Lorsqu’on rajoute des panneaux isolants sur nos murs intérieurs, c’est souvent au détriment d’un peu d’espace. Quand on connait le prix au mètre carré à Paris par exemple… Vous gagnerez en note de DPE, mais vous perdrez en superficie. Le choix peut être vite fait !

Remplacer les portes et le fenêtres

L’objectif va être d’installer des portes et des fenêtres qui réduisent les pertes de chaleur et les courants d’air. Quelques exemples :

Les fenêtres à double vitrage : elles ont deux panneaux de verre séparés par une couche d’air ou de gaz, qui réduit la transmission de la chaleur à travers la fenêtre.
Les fenêtres à triple vitrage : elles ont trois panneaux de verre séparés par des couches d’air ou de gaz, ce qui offre une meilleure isolation thermique que les fenêtres à double vitrage.
Les portes en bois massif ou en PVC : elles offrent une bonne isolation thermique et réduisent les pertes de chaleur par conduction.
Les portes en aluminium avec rupture de pont thermique : elles ont une barrière isolante entre les deux couches d’aluminium, ce qui réduit les pertes de chaleur.
Les portes et fenêtres disposant de joints d’étanchéité.

L’ajout d’Anéva : Evidemment, ces portes et fenêtres coûtent plus cher que du matériel standard. Plus cher à l’achat, mais meilleur DPE et plus faibles factures d’énergie… à vous de faire vos calculs !

D’autres travaux possibles pour améliorer son DPE

Installer des panneaux solaires pour produire de l’énergie renouvelable.
Remplacer les luminaires par des LED à faible consommation d’énergie.
Installer des thermostats programmables pour contrôler la température de votre bâtiment de manière plus efficace.
Changer son vieil électroménager.
…

Le commentaire d’Anthony : Dans l’idéal, avant de vous lancer des travaux de rénovation énergétique, assurez-vous qu’ils auront un véritable impact sur votre DPE. La meilleure façon de faire est de solliciter un audit énergétique auprès d’un professionnel certifié avant le début des travaux. Il vous aidera à prioriser les tâches selon un principe coût/bénéfice. On en parle un peu plus bas.

La solution la plus simple pour améliorer son DPE

Commencez par un audit énergétique

En plus des étiquettes énergie, le DPE inclut des recommandations de travaux visant à réduire la consommation énergétique du logement. Ces recommandations sont toutefois d’ordre général et ne proposent pas de réelle scenario d’amélioration du DPE.

C’est toutefois le rôle de l’audit énergétique. Cette analyse réalisée par un professionnel certifié reprend les caractéristiques énergétiques de votre logement pour fournir des scénarios de travaux détaillés et chiffrés. L’objectif de l’audit est de pouvoir projeter une nouvelle note DPE à l’issue des travaux, s’ils sont réalisés.

Les professionnels réalisant les audits énergétiques sont aussi en capacité de vous présenter les différentes primes de rénovation énergétique auxquelles vous pourriez avoir droit en vous lançant dans les travaux.

Faites faire des travaux à des spécialistes de l’éradication de mauvais DPE

La façon la plus simple d’améliorer son DPE et de confier la rénovation énergétique de son logement à des professionnels spécialisés.

Pour cela deux options :

faire appel à un artisan de confiance, qui s’engage sur le résultat,
passer par le service Mon Accompagnateur Rénov’.

Si vous le souhaitez, nous pouvons vous mettre en relation avec un artisan certifié de confiance (uniquement à Paris et en Ile de France). Il propose des audits énergétiques à partir de 660 €. Si vous réalisez les travaux préconisés en passant par lui, l’audit énergétique vous est remboursé et un nouveau DPE vous est offert à l’issue des travaux.

Pour cela, il vous suffit de nous laisser vos coordonnées ici :

Si votre bien à rénover n’est pas basé à Paris/IDF ou que vous préférez passer par MonAccompagnateurRénov’, rendez-vous sur la plateforme Kiwidiag pour comparer les prix et réserver un rendez-vous avec un Accompagnateur. Il vous suffit de renseigner votre code postal et de choisir Mon Accompagnateur Rénov dans la liste des diagnostics disponibles.

Comment améliorer son DPE lorsqu’il est mauvais ?